Nous voyons bien qu'à l'origine, il ne faut pas parler de Briegel, mais plutôt de Brügel (prononcer Brûûûgl), qui s'est peu à peu transformé en Brigel ou Briegel (prononcer Brîîîgl). Autrement dit, si on veut remonter encore plus loin dans nos origines, c'est dans les Brügel qu'il faut rechercher. Le nom de Brigel ou Briegel n'est apparu qu'à la génération suivante, avec Philipp Apostolus Brigel, fils de Conrad, en 1762, puis avec Franz-Josef, le fils de Josef, en 1769. Les enfants de Wilhelm Brügel (fils de Arnold) prendront le nom de Briegel à partir de 1778 .
Le nom de Brügel disparaîtra donc complètement à la 6ème génération, en 1787. A partir de là, cohabiteront les Briegel et les Brigel... Puis les Brigel s'éteindront à leur tour....
(il n'en reste plus à ma connaissance).
Sur l'arbre généalogique ci-dessous, les points d'interrogation représentent des branches encore inexplorées, pouvant, elles aussi, perpétuer le patronyme Brügel, BRIGEL ou BRIEGEL.
Il est intéressant de constater que c'est le troisième Johannes qui va véritablement peupler Bamlach. Il sera en effet à l'origine de 3 des grandes familles qui auront coexistées à l'époque. De ses 15 enfants, nous avons pu suivre 3 familles, dont deux existent encore aujourd'hui. Par contre, il existe encore la possibilité de plusieurs autres familles en face des ? .... Il est vrai que dans la région de Bamlach, il existe encore pas mal de Briegel vivants qu'il suffit de questionner. Hélas, leurs souvenirs remontent rarement plus loin que leurs parents et grands parents.
Après des recherches plus approfondies (en octobre 2008), une quantité de données concernant Bamlach durant les années 1700 à 1800, il apparaît que quelques garçons restent célibataires (Philippus, Antonius, Johann Jacob) et que d'autres se marient et n'ont que très peu d'enfants (Johannes et Anna Schladerer), voire pas du tout (Jakobea). Chez les filles, certaines restent également célibataires ou meurent très jeunes (Anna Maria, Catharina), et les autres se marient et changent de nom. On voit ainsi apparaître de nouvelles familles : BASSLER, MÄNNLIN, et quelques générations plus tard : HUGENSCHMIDT, HEITZ, FRÄULIN, GILGIN, BILLICH, etc.. comme on peut le voir vers les 5èmes et 6èmes générations.
Si on continue plus loin, les choses se précisent : de nombreuses familles apparaissent : Blauel, Wenk, Hund, Bächle, Dannmeyer, Schöchle, Dosenbach, Schladerer, Hugenschmidt, etc... Il suffit de cliquer sur les dernières cases de droite (transparentes) pour retrouver la page qui correspond.