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L'histoire de la famille WEBER se confond depuis l'année 1380 où apparaît le premier
de ses membres, avec celle de la Ville même de Mulhouse. Cette dernière a été mentionnée pour la 1ère fois en l'année 803 sous nom de MULLENHUSEN. Il s'agissait vraisemblablement en ce temps-là d’un moulin entouré d'une petite agglomération. |
Dès le 13ème siècle, la population de la Ville cessa d'être rurale et se composa en majeure partie d
'artisans et les premières branches industrielles commencèrent à y être pratiquées. La population qui était à ce moment là de 1.000 à 2.000 habitants, monta à 1.500 en 1.462 et 1.800 en 1.500. La Ville qui était administrée jusque là par un prévôt
Impérial enregistra des mouvements démocratiques de 1338 à 1349 qui terminèrent
vers 1347 à la création de la charge de Bourgmestre, et les représentants des
six Tribus qui étaient fort influentes furent admis au Conseil qui, jusque
là, n'était composé
que de conseillers nobles et de patriotes |
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Mulhouse était alors Ville Impériale et faisait partie
de l'Alliances entre les 10 Villes Impériales d 'Alsace connue sous le nom de Décapole ceci jusqu'an 1648. |
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C’étaient Jacob WEBER, Erhard SCHAFF, Michel THYSER et
Jacob SCHÖNN qui étaient en fonction à tour de rôle. |
En
1407 la Ville acquiert
la prévôté qui est l'administration générale des affaires publiques, la haute et basse justice. Elle est alors maîtresse d'elle même et le Prévôt Impérial est éliminé. |
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De ce fait Mulhouse conserva jusqu'à la Révolution son indépendance, même à l'égard de la France dont elle était l'alliée au même titre que les Cantons Suisses depuis 1522. Elle lui fournit alors régulièrement les contingents armés avec ceux des cantons Suisses et ceci jusqu'à la Révolution. A ce moment on a noté qu'à la prise des Tuileries que plusieurs « Soldats Suisses » faisant partie de la garde, étaient Mulhousiens. Un de ces notables était Conrad WEBER dont la signature figure sur le traité. L'adoption de la Réforme eut lieu à Mulhouse en 1528 après de longues discussions, par une ordonnance promulguée sur la réorganisation du Culte, par le Grand Conseil, réuni la veille de Noël. |
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LES WEBER
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Les Tanneurs qui exerçaient à Mulhouse une profession importante étaient établis
le long de l'Ill pour subvenir aux besoins de leur métier. La Rue des Tanneurs en est un souvenir et Conrad WEBER y avait sa maison. Au moment où les délégués des Tribus accédèrent à l'administration de la ville ils furent réunis
à la Tribu des Bouchers , Corporation des plus importantes qui groupait les corps de métier (Tanneurs, celliers, corroyeurs ), apparentés à ceux-ci par leur petite industrie ou artisanat. Il est cité ensuite en 1444 comme homme d'armes qui prit une part active
à la défense de la Ville contre les Armagnacs lors de leur deuxième invasion (la 1ère ayant eu lieu en 1439 ) De 1468 à 1463 il fait partie sans interruption du Conseil qui administre la
ville.
En 1465 enfin il est Bourgmestre de la Ville de Mulhouse |
Il
eut quatre fils ainsi dénommés : Conrad, Hans Heinrich, et Thomann. Nous y retrouvons Hans WEBER, tuilier de son état qui fut à son tour conseil1er de la Ville en 1508, et qui périt à Marignan , allié des Suisses contre les troupes du Roi François 1er en 1515. Hans, tuilier, avait à son tour un fils, Jacob WEBER, charron de son état qui fut à son tour conseiller en 1524, puis Bourgmestre en 1533, épousa successivement Elizabeth CLAR puis Margueritte THEUBER et mourut en 1553. |
A cette époque les bourgmestres de la Ville après avoir exercé leurs fonctions étaient conviés à
se créer des armoiries bourgeoises dont ils se faisaient un sceau. Cette coutume s'est continuée et dure encore. Celles ci étaient conservées dans l'ancien hôtel de Ville et nous savons que les armoiries
d'origine de ce Hans portaient dans la partie supérieure une tuile en souvenir du métier paternel, et une demi-roue en bas en fonction de son propre métier. 90 ans après la mort de Hans,
sa branche étant éteinte par suite de la disparition de ses deux petits fils , le chroniqueur Petri fit peindre le tableau qui figure encore aujourd'hui au Musée historique dans la salle traditionnelle du Conseil, et qui porte
les armoiries de tous les Maires de la Cité depuis ce temps là. |
Comme d'autre part et comme dit plus haut le premier hôtel de ville |
Nous revenons maintenant à notre branche directe :
Heinrich WEBER 1446 - 1516 réside à Illzach en 1503 et y paye impôt. Tous ces officiers communaux ainsi que les fonctionnaires subalternes, Hans WEBER . Réside à Illzach et fait partie du Contingent qui |
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Un peloton de 20 hommes comprenant Hans WEBER fut envoyé avec le contin Martin BRUSTLEIN, qui commandait les Mulhousiens, voyant à un certain moment qu'il n'avait plus devant lui que des mercenaires allemands, monta le premier à l'assaut entraînant ses troupes et s'illustra en donnant le signal des combats. Il fut blessé au bras à cette occasion. Enfin en 1515, François 1er, n'ayant pas donné satisfaction aux suisses, ceux-ci
reprirent la lutte et se retrouvèrent aux prises avec les troupes du Roi. |
Il y a lieu de rappeler qu'une rébellion eut lieu à Mulhouse après les évènements de France et provoqué par eux en 1796. De cette révolte, une tradition orale transmise dans notre famille nous rappelle qu'Elizabeth
Loscher, épouse de Nicolas WEBER ( Voir ci dessus ), fut un des éléments les plus actifs sinon des plus provocateurs. |
Jean Georges WEBER 1851
épouse Caroline Steinbach en 1825. Il fut également imprimeur d'indiennes. Son épouse était née d 'une famille de cultivateurs a Ostheim. Elle continua ses cours au Petit Château de Béblenheim dirigé par Jean Macé enseignant qui devint écrivain et publiciste connu. |
Jules Edouard WEBER 1876-1945 épouse Emilie F. Geil (1882-1959) en 1904. Il fit également son apprentissage de graveur et reprit l'affaire de son père à la mort de celui-ci. Sa vie fut marquée les évènements suivants : En 1913 avec un de ses amis il fonda parallèlement à la sienne, une autre affaire de vente de Sanitaire en gros. |
L'ancienne Halle au Lait, rue Schlumberger
Il avait épousé en 1904
Emilie Geil de laquelle il eut trois
enfants Gaston, Yvonne et la plus jeune,
une fille Elizabeth, qui décéda en 1917 pendant la guerre et en l'absence de son père. Les autorités, à titre posthume, lui décernèrent la Croix de la Légion d'honneur.
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Emilie
v.Geil, sa femme,
était fille de Jean Jacques Geil 1845-1929 et de Frédérique Sattler. Ils avaient leur ferme à Ostheirn et il exerçait en même temps le métier de forgeron. Après sa
mort la ferme resta habitée par sa fille Emma et servait en même temps de résidence secondaire aux
Mulhousiens. |
La ferme de Jean Jacques Geil, à Ostheim
Elle fut brûlée avec la plus grande partie du village fin 1944 à la bataille pour la prise de Colmar
et, Ostheim étant reconstruit suivant des plans nouveaux, elle ne fut pas reconstituée. Émilie F. Geil, toujours modeste dans son indomptable énergie, fut décorée après les hostilités de la Reconnaissance Française. Elle décéda
en 1959, ayant porté avec son mari, avec fierté, l'héritage d'une longue et honorable tradition Mulhousienne. |