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Nous verrons plus loin qui est ce Hermann ...
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Les illustrations de ces pages
par les dessins des caricaturistes mulhousiens Hansi
et Zislin, ont été rendues possibles grâce à
l'aimable autorisation de Monsieur Roland Muller,
auteur des sites très documentés sur ces
caricaturistes. A voir : |
a) Mulhouse sous administration allemande (1871-1918) 
La guerre franco-prussienne (1870-71)
Le prince Otto von Bismarck réalise l'unité allemande après avoir battu l'Autriche en 1866 et la France en 1871.
Le traité de Francfort (mai 1871), cède l'Alsace à l'Allemagne vainqueur. Un gouverneur général, le comte Bismarck-Bohlen fut installé.
La démographie est en forte augmentation à Mulhouse, notamment grâce à l'afflux d'immigrés allemands.
C'est à ce moment là que de nombreux Briegel traversèrent le Rhin pour passer de Bamlach à Mulhouse ...
Car, ne l'oublions pas, l'Alsace était alors Allemande !
Ville française jusqu'en 1871, puis annexée à l'Allemagne jusqu'en 1918, elle repassera ensuite à la France ...
Mais toute personne née entre 1871 et 1918 sera de nationalité allemande...
Le Klapperstein.
Les commérages sont le propre des femmes, c'est bien connu. La preuve : ce « klapperstein » (notre photo, ci-dessus), la pierre des mauvaises langues. Au Moyen Age, quand une femme avait la langue trop bien pendue et qu'elle avait tendance à médire -chose hautement improbable-, elle était proprement jugée (la légende ne précise pas par quel sexe) et contrainte de traverser la ville, affublée du klapperstein autour du cou, retenu par une chaîne. Précision d'importance : cette petite pierre, probablement précieuse pour beaucoup, pesait quelque 13 kilos. Les klapperstein étaient malheureusement courants jusqu'à la Révolution : on en trouve notamment un au musée de Mulhouse. Mais l'originalité de celui-ci vient de sa nature. A l'origine, il était l'une des pierres du contrefort sud-ouest de l'église. Comme une tête de femme, dont la chevelure rappelle vaguement une méduse, y était sculptée (voir le dessin ci-dessus), la pierre fut utilisée à de nouvelles fins. Mais l'histoire reste muette sur deux points d'importance : qui en eut l'idée, et surtout : les hommes devaient-ils eux aussi traîner ce boulet ? A découvrir au musée du Bucheneck à Soultz, rue du Kageneck. Ouvert tous les jours sauf dimanche, de 14 h à 18 h. Renseignements : 03.89.76.02.22.
Le Centre Départemental d'Histoire des Familles, à Guebwiller, a permis d'effectuer de nombreuses recherches dans les archives départementales.
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Il a un site sur Internet http://cdhf.telmat-net.fr et une adresse e-mail : cdhf@telmat-net.fr Le service d'Etat Civil de la ville de Mulhouse a également été mis à contribution pour tous les actes d'état civil postérieurs à 1900. Mais il est nécessaire d'avoir une autorisation du Procureur de la République du Tribunal de Mulhouse, pour consulter les actes. Les Archives de la Ville de Mulhouse possèdent également tous les documents datant de plus de 100 ans d'âge. |
A partir de là, les Briegel de Bamlach vont émigrer en masse à Mulhouse... et proliférer ! Car les naissances vont se succéder ! Mais d'autres BRIGEL vont encore
arriver à Mulhouse ! Ceux-là viennent de
Diebolsheim. |
cliquez pour voir le plan de Mulhouse et l'implantation des Briegel dans la cité ouvrière de Dolfus Mieg |
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Les BRIEGEL qui sont venus s'installer à Mulhouse : Il faut se dire que depuis 1871, Mulhouse est rattachée à l'Allemagne, et que par conséquent, il n'y a plus de frontière entre Bamlach et Mulhouse. Ce qui explique avec quelle facilité "nos" Briegel vont pouvoir traverser le Rhin.... Et ceux qui sont partis en Amérique.... : Deux des enfants de Théodore sont partis aux USA : Théodore et Louis. |
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Aujourd'hui, rien de plus facile que de passer la frontière à Chalampé ! La route et la voie ferrée traversent le Rhin sur ce pont qui doit être assez récent....On n'est arrêté par aucun douanier ! Mais avant 1870, il fallait certainement prendre le bac à Chalampé, et traverser le Rhin pour ensuite affronter l'œil inquisiteur des douaniers allemands et français.....
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 Leur ressemblaient-ils ?.. en tout cas, Hansi les voyait comme cela ... |
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ANTON
(maçon né en 1803), avec ses enfants : JOSEF, ANTON, CATHARINA, FRANZ-JOSEPH, MARIA ANNA, THEODOR
et RAYMOND vont arriver à Mulhouse entre 1862 et 1870.
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 La rue du Sauvage (Wildemansgasse) |
FRANZ-JOSEPH, THERESIA, ALBERTINE, ALOÏS et son fils Hermann, (tous, neveux de ANTON
le maçon) viendront également à Mulhouse. Mais
seuls ALOÏS et HERMANN auront des enfants (à ma connaissance...) :
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 Le faubourg de Colmar (Colmarerstrasse) |
Beaucoup de ces enfants mourront très jeunes, et donc, leur descendance s'arrêtera...
On retrouvera, d'autre part, des Briegel et aussi des Brigel dans les annuaires de téléphone ou livres d'adresses :
1 - en 1888 -
- Antoine (1833-1904) (machiniste) 3, rue des Platanes
- François-Joseph (1827-1916) (charpentier) 82, rue des Epicéas
- Joseph (ébéniste) 62, rue d'Illzach
- Théodore (forgeron) 122, rue de Strasbourg
Antoine, Joseph et Théodore, sont 3 frères, fils de Anton (1803-1866) et Marie Madeleine GILG.
2 - en 1911 -
- Albertine (veuve de Rudolf) 2, rue des Cygnes
- Antoine (1875-1923) (menuisier) 55, rue Koechlin
- Emilie (veuve de Antoine) 39, rue du Progrès
- Gustave (journalier, neveu de Joseph) 7, rue des Imprimeurs
- Joseph (rentier) 62, rue d'Illzach
- Sophie (veuve de Théodore) 16 rue Oberkampf
Par contre nous savons très bien ce que sont devenus les enfants d'Aloïs :
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 Charles Briegel |
| La 1ère guerre mondiale à Mulhouse (1914 - 1918) |
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 Ainsi mon grand père Charles a revêtu l'uniforme allemand et le "casque à pointe".... |
La victoire à Mulhouse ....
